Briançonnais
© Olivier GARNIER
Grandeur alpine entre Queyras et Ecrins :
le BRIANÇONNAIS
Niché au croisement de vallées préservées, le Briançonnais est l'endroit idéal pour concilier découverte naturaliste alpine et superbes randonnées faciles et modulables. Briançon, si près de la frontière avec l’Italie, est l'une des plus hautes villes d'Europe (1290m). Son climat frais en été est très appréciable ! Dans ce décor immense aux vallées magnifiques et aux sommets spectaculaires, les milieux à explorer sont d’une grande diversité. En juillet la flore est à son maximum et dresse une palette de couleurs chatoyantes pour le régal des sens. Les papillons en profitent, ils sont légion et nous les identifions tout comme les oiseaux et les mammifères rencontrés au cours de nos balades. Nous sommes tour à tour dans l’univers de la Niverole alpine ou du Chocard à bec jaune, du Lagopède alpin et du Tichodrome échelette, du Cincle plongeur et du Circaète Jean-le-Blanc… Les Marmottes sont nombreuses et l’Aigle royal en profite, les Chamois et les Bouquetins errent dans cette immensité alpine. Ce séjour est particulièrement favorable à la contemplation des paysages et des espèces en tous genres, animales ou végétales, c’est un séjour généraliste par excellence !
Le PROGRAMME en bref :
Séjour en étoile, retour au gîte tous les soirs.
Jour 1: Accueil des participants / Jour 2: Réserve biologique du Bois des Ayes
Jour 3: Fonts de Cervières - Massif du Chenaillet / Jour 4: Col du Lautaret - Col du Galibier
Jour 5: Col de Granon - Col des Cibières - Massif de la Gardiole
Jour 6: Haute vallée de la Clarée / Jour 7: Départ après le petit-déjeuner
Programme détaillé
Massif des Ecrins © Kitty TERWOLBECK via Flickr.com
JOUR 1, dimanche : accueil des participants
Accueil des participants par votre guide naturaliste à la gare SNCF de Briançon ou bien directement à l'hébergement, dès 18h. Apéro de bienvenue, présentation du séjour.
JOUR 2, lundi : Réserve biologique du Bois des Ayes
Nous partons à la découverte de la vallée et du Bois des Ayes qui est en partie constitué de pins cembro. C’est le territoire privilégié du Cassenoix moucheté, ce corvidé mystérieux, ainsi que de la Chevêchette d'Europe. Cette minuscule Chouette, surtout diurne, mais difficile à observer est prédatrice de petits passereaux telles que les Mésanges. Nos pas sont guidés par les chants et cris des passereaux inféodés à la forêt de montagne : Pic noir, Bec-croisé des sapins, Venturon montagnard, Mésange boréale, Grimpereau des bois… L’Aigle royal, qui ne niche pas loin, rase les crêtes ou prend une ascendance thermique. Grâce aux Marmottes en particulier, ce mythe des montagnes trouve facilement des proies pour élever ses jeunes. Au loin, les torrents de montagne qui dévalent les pentes créent une ambiance sonore cristalline des plus agréables. Nous effectuons un magnifique circuit sans aucune difficulté, ponctué d’un arrêt pique-nique près d’une source généreuse. D’innombrables criquets stridulent et sautent sous nos pas : quelle profusion de nourriture pour les insectivores !
JOUR 3, mardi : Fonts de Cervières - Massif du Chenaillet
A partir du verrou glaciaire qui marque l'entrée de la vallée des Fonts, nous découvrons les prairies autour du lac des Sarailles et du Lac Noir, au pied du massif du Chenaillet. Devant nous se déroulent des tapis de fleurs multicolores constellés d’Œillet des chartreux d’un beau rose foncé, de Scutellaires violettes et blanches, de Rhinanthes, d’Orchidées,… Grives, Traquet motteux, Monticole de roche, Linotte mélodieuse, Venturon montagnard et de nombreuses Marmottes s’agitent dans les alpages au-dessus de la plaine du Bourget. Les Chamois sont fréquemment observés en face, dans le massif du Lasseron. Nous tentons notre chance avec la Perdrix bartavelle, ce galliforme de montagne que Pagnol situait dans les collines marseillaises (il la confondait probablement avec la Perdrix rouge…). Elle s’active dans les pentes caillouteuses d’altitude à la recherche de graines et insectes.
JOUR 4, mercredi : col du Lautaret - col de Galibier
Longeant d’abord un vif torrent nommé Guisane, au-delà des stations de Serre-Chevalier, puis sinuant entre hameaux, forêts et prairies, la route rejoint le Col du Lautaret (2058 m). Passé ce col en direction de Grenoble, le début du sentier dit « des Crevasses » et sa mégaphorbiaie accueille de nombreuses espèces de passereaux : nous y trouvons en particulier la Rousserolle verderolle qui lance un chant complexe et intriguant ! Le Merle à plastron est facile à voir. En face de nous sont accrochés les impressionnants glaciers de la Meije, fissurés, entaillés de crevasses. En milieu d’après-midi nous irons un peu plus haut encore, en véhicule, au col du Galibier (2642m), où planent parfois les grands rapaces du secteur : Aigle royal, Vautour fauve et Gypaète barbu... Si le ciel est clair, nous pourrons y apercevoir le Mont Blanc. Des Niveroles alpines, ces fringilles d’altitude, forment des bandes familiales et explorent les pentes. Du côté des mammifères, nous espérons les Chamois en rive droite (Parc National des Écrins, massif du Combeynot), et les Bouquetins en rive gauche (Roche Albert - Aiguillette du Lauzet).
JOUR 5, jeudi : Col de Granon - Col des Cibières - Massif de la Gardiole
Nous marchons sur l'épine dorsale entre la vallée de la Guisane et la vallée de la Clarée. Les Vautours fauves cerclent très souvent autour du Grand Aréa. Nous cherchons attentivement le Lagopède alpin, cette « relique glaciaire », jusqu’à la pointe de la Gardiole (2753 m) et ses alentours. L’Accenteur alpin, les Chocards et les Craves sont ici chez eux. Ce modeste sommet offre également une superbe vue circulaire sur les alpages. Dans les éboulis, vit la frénétique Hermine blanche, que nous tenterons de voir tout au long du séjour. Redescendus au Col de Granon, nous apprenons à faire la différence entre les chants du Bruant ortolan et du Bruant jaune. La Pie-grièche écorcheur y vit aussi. Le Circaète Jean-le-Blanc explore les pentes en vol stationnaire à la recherche de ses proies.
JOUR 6, vendredi : Haute vallée de la Clarée
La vallée de la Clarée a fait parler d’elle dans les années 70 lorsqu’Emilie Carles, montée au créneau pour la sauver d'un projet destructeur, une voie rapide, a publié son best-seller "Une soupe aux herbes sauvages", magnifique document romancé sur la vie dans ces vallées. Du lac de la Clarée à Val-des-prés, c'est une véritable mozaïque de forêts de mélèzes et d'alpages avec toutes les espèces associées : Tarier des prés, Bec-croisé des sapins, Venturon montagnard, Gypaète barbu, Marmotte, Cerf élaphe, Chevreuil... La haute vallée qui forme un cul-de-sac au-dessus de Névache est fermée en hiver et en accès limité en été. Entre le massif des Cerces et le Mont-Thabor, de nombreux lacs agrémentent ses pentes.
JOUR 7, samedi : Départ après le petit-déjeuner
Nous acheminons à la gare de Briançon ceux qui sont arrivés en train.
ACCOMPAGNATEUR
Olivier GARNIER
HÉBERGEMENT - REPAS
Demi-pension en gîte, base chambre double, avec petit-déjeuner, pique-nique et repas du soir concoctés par notre ami cuisinier Luc MEDRINAL.
DIFFICULTÉS TECHNIQUES & PHYSIQUES
Ce séjour, accessible à la majorité, ne nécessite pas d’avoir une grande expérience de la marche « sportive ». Les randonnées sont faciles et ne présentent aucune difficulté technique.
Nous effectuons de 200 à 500 m de dénivelé positif quotidien, sur des sentiers ou des pelouses rases.
Le séjour est limité à 8 personnes. Il démarre à partir de 5 personnes.
Le tarif inclut :
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l'hébergement tel que mentionné ci-dessus
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les repas
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les déplacements en minibus durant le séjour
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l'encadrement par un accompagnateur en montagne possédant le brevet d'état
Le tarif n'inclut pas :
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l'A/R jusque sur le lieu de rendez-vous (Briançon)
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les boissons en extra
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l'assurance voyage multirisque
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tout ce qui n'est pas indiqué dans la rubrique "le tarif inclut"