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Sur les chemins naturalistes des GRANDS CAUSSES

La puissance du calcaire dolomitique habité par les plus grands planeurs d’Europe

1280€

7 jours
6 nuits

A cheval entre le département de la Lozère et de l’Aveyron, la région des Grands Causses présente une mosaïque d’espaces sauvages et démesurés. Les grands plateaux calcaires appelés « Causses » sont entaillés de gorges spectaculaires où coulent le Tarn, la Jonte et la Dourbie. Cet ensemble fait partie des Cévennes avec le Mont Aigoual qui se dresse au sud comme une fière sentinelle. Pas étonnant que cette région fut choisie par des ornithologues visionnaires afin de réintroduire les Vautours ! Ce fut une opération unique au monde, féconde dès le début des années 80. Du côté des mammifères, le Causse Méjean, avec son ambiance de steppes asiatiques, sert de cadre à la conservation du cheval de Przewalski, un cheval sauvage primitif… Une caractéristique géologique et paysagère domine toute la région : c’est la prédominance du calcaire. Ciselé, entaillé, érodé, ce calcaire donne des formes mystérieuses, et selon sa teneur en dolomie, il paraît alors fondu, patiné, parfois lustré. Cette géologie nous livre un bestiaire de monolithes et de champignons dolomitiques en tous genres. Si en surface l’eau est absente, car elle s’infiltre rapidement, le sous-sol est un véritable gruyère parcouru de rivières et constellé de gouffres tel que l’Aven Armand. C’est évidemment le paradis des spéléologues ! Justement, le père de la spéléologie moderne, Edouard Alfred Martel, a assidûment exploré la région. Fin mai est la saison idéale pour découvrir nombre d'espèces d'orchidées dont le mythique Sabot de Vénus. C'est aussi une excellente période pour écouter et repérer de nombreux passereaux chanteurs. En octobre nous vous invitons à découvrir cette fantastique région à la lumière des flamboiements de l'automne.

ACCOMPAGNATEUR

Dimitri MARGUERAT

HÉBERGEMENT - REPAS

Demi-pension en gîte, base chambre de deux, avec petit-déjeuner, pique-nique et repas du soir concoctés par notre ami cuisinier Luc MEDRINAL.

DIFFICULTÉS TECHNIQUES & PHYSIQUES

Avoir un minimum d'expérience de la marche en moyenne montagne.

Dénivelés quotidiens allant de 200 à 600 m. Pas de fortes pentes, montées très progressives. Pour info, un marcheur "moyen" monte d'environ 300 m par heure.
Le rythme est toujours adapté à l'observation. De nombreux arrêts sont effectués, pas de performance sportive recherchée !

du 13 au 19 mai 2025
reste 7 à 8 places/8
(1 option)
Le PROGRAMME en bref :
Séjour en étoile, retour au gîte tous les soirs.

Jour 1 : Accueil des participants

Jour 2 : Causse noir et circuit de l’Ermitage Saint Michel 

Jour 3 : Chaos de Nîmes-le-Vieux – Mont Aigoual – Chevaux de Przewalski     

Jour 4 : Sentier des Corniches de la Jonte – Belvédère des Terrasses

Jour 5 : Surplombant les Gorges du Tarn, le Puech de la Caxe et  le Roc des Hourtous – Aven Armand

Jour 6 : Au cœur des Gorges du Tarn, Hameaux semi-troglodytiques d’Eglazine et de St Marcelin

Jour 7 : Départ après le petit-déjeuner

Harmishhk via Flickr

Programme détaillé

© Harmishhk via Flickr
JOUR 1 : accueil des participants 

accueil à la gare SNCF de Millau à 17H, ou à 18H directement au Gîte situé dans les Gorges du Tarn.

Elefriends 101 via Flickr
© DM
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JOUR 2 : Causse noir et circuit de l’Ermitage Saint Michel 

La montée vers le Causse Noir s’effectue depuis le village médiéval de Peyreleau classé « Plus beau village de France ». La route sinueuse au début nous conduit rapidement à une pittoresque chapelle Romane, point de départ de notre exploration. La forêt composée de feuillus et de Pins sylvestres est transpercée de monolithes dolomitiques. Le Vautour moine aime s’y percher. Sa silhouette sombre et ses yeux comme fardés de noir ajoutent à l’esprit fantasmagorique des lieux. Avec ses immenses ailes, tel une Chauve-souris géante, il plonge face à la brise et caresse en silence les versants vertigineux de son domaine vital. Nous marchons sur un chemin qui offre à chaque virage des points de vue saisissants, au bas desquels la Jonte roule ses eaux entre les blocs moussus. Le Pouillot de Bonelli lance son trille flûté avec insistance. Le Coucou gris marque son territoire en cherchant à s’accoupler tandis que la femelle ira pondre ses œufs dans les nids de divers hôtes de choix… Le concert printanier des passereaux est à son apogée : nous en profiterons pour en dessiner les caractéristiques. La flore du sous-bois et des corniches sème des taches de couleur comme des notes de musique. La partition est enivrante !

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Vautour moine 3 Rémuzat © C DELCLAUX
pouillot de Bonelli © Francesco Veronesi
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JOUR 3 : Chaos de Nîmes-le-Vieux – Mont Aigoual – Chevaux de Przewalski     

Situé à l’est du Causse Méjean, le Chaos de Nîmes-le-Vieux est un site de géologie ruiniforme par excellence qui dresse un décor étrange. Notre chemin serpente entre des blocs sculptés, d’où Monticoles de roches, Traquets motteux, Bruants jaunes, Moineaux soulcies, Pipits rousselines, lancent leurs diverses mélodies. Des taillis de noisetiers filtrent la lumière au sol d’où jaillissent des constellations de fleurs. Le superbe Circaète Jean le Blanc dont la sa blancheur semble être un fragment de ciel délavé, cherche des reptiles en vol stationnaire, dont les abondants Lézards verts. Par l’isthme du Col de Perjuret nous quittons le plateau karstique afin de nous élancer (en minibus !) vers les contreforts granitiques du Mont Aigoual. Du sommet (1567 m) où se trouve une des plus vieilles stations de Météo de France, notre regard plonge jusqu’à la Méditerranée, et balaye un panorama allant du Mont Ventoux jusqu’au Canigou, par temps clair. Un Aigle royal nous fera-t-il l’honneur de passer par là ?

Sur le chemin du retour, avec les lumières du soir, nous allons découvrir un sympathique animal préhistorique, une relique vivante ! Le Cheval de Przewalski fait l’objet d’un ambitieux programme de protection qui est soutenu par le Parc National des Cévennes. Ce cheval primitif a été représenté par nos ancêtres, les artistes des grottes de Lascaux et de Chauvet. Sur le Causse Méjean, dans un immense espace qui ressemble aux steppes de la Mongolie, les chevaux évoluent librement. Et justement, les poulains servent à renforcer la population des espaces mongols ! Le Busard cendré, alias « papillon » des rapaces explore la steppe de son vol léger et chancelant.

Traquet motteux © Imran Shah Flickr
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monticole de roche © Panegyrics Granovet
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Circaète Jean-le-Blanc La Nesque © C DEL
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Bruant jaune © Marcin Moga Flickr
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bruant ortolan © Mick Sway Flickr
Pipit rousseline © Michele Lamberti Flic
Flickr © Sandra Moineau Soulcie
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JOUR 4 : Sentier des Corniches de la Jonte – Belvédère des Terrasses 

Cette journée s’apparente un peu à un pèlerinage commémorant le tout premier programme de réintroduction du Vautour fauve, fécond dès 1982. Ce fut une première mondiale ! Nous nous garons non loin des volières historiques, cachées dans un cirque boisé des corniches de la Jonte. Les rayons matinaux irradient les falaises vertigineuses et les réchauffent. Vautours fauves et Vautours moines, suivis de Craves à bec rouge et parfois d’un Faucon pèlerin, étalent au maximum leurs rémiges et montent sans effort. Le ballet aérien est grandiose et dessine des arabesques en dessous et au-dessus de notre sentier qui sinue entre les fameux Vase de Sèvre et Vase de Chine. Ce sont de spectaculaires formations dolomitiques ! Le sentier en boucle se termine par les corniches du Tarn et nous apprécierons la fraîcheur d’une généreuse source.

La réintroduction des Vautours fauves est une aventure heureuse et fort bien réussie, avec aujourd’hui plus de 800 couples nicheurs ! Cette opération osée et ambitieuse a été orchestrée par Michel et Jean François Terrasse ainsi que le regretté Michel Brosselin. Grâce à eux, le ciel caussenard a retrouvé ses titres de noblesse ! Nous finissons la journée par une petite visite de l’écomusée retraçant cette aventure extraordinaire, le « Belvédère des Terrasses ».

© Christian Guyard
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© Christian Guyard
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© Christian Guyard
© Christian Guyard
© Catherine ROELANTS
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JOUR 5 : Surplombant les Gorges du Tarn, le Puech de la Caxe et  le Roc des Hourtous – Aven Armand          

L’entaille ciselée entre le Causse Méjean et le Causse de Sauveterre est impressionnante par sa profondeur, sa largeur mais aussi sa longueur. Pour découvrir ces superlatifs, les visiteurs vont généralement sur un site nommé « Le Point Sublime ». Nous avons choisi deux autres sites plus sauvages qui offrent de meilleures opportunités naturalistes. Un circuit facile à proximité du hameau de la Caxe nous amène dans une mosaïque de haies et de prairies, c’est le milieu idéal pour nombre d’espèces remarquables : Fauvette orphée, grisette, passerinette, Pie-grièche écorcheur, Linotte mélodieuse, Alouette lulu… La Huppe fasciée et le Torcol fourmilier produisent leurs notes avec régularité. Enfin, une avancée du Causse nous donne accès à un panorama remarquable face au « Point Sublime ».

Depuis le Roc des Hortous la vue est époustouflante. Avec de la chance nous verrons planer « nos » grands rapaces. Le Monticole de roche se repère à son chant tonique et flûté. Ce passereau est magnifique : tête bleu cendré et ailes gris ardoise, poitrail orange vif. Le mois de mai est idéal pour la floraison des orchidées qui sont nombreuses sur les Causses. Nous rechercherons activement le mythique Sabot de Vénus dont une belle station se trouve à proximité..

Impossible de visiter la région des « Grands Causses » sans s’immerger dans les profondeurs karstiques de la Terre, sans cheminer dans une forêt pétrifiée, formée de concrétions en tous genres. L’Aven Armand répond merveilleusement bien à ce projet, c’est un trésor exceptionnel !  A notre sortie, nous tenterons notre chance avec deux espèces crépusculaires : l’Œdicnème criard et la Chevêche d’Athéna.

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alouette lulu © Maxime Fouillet Flickr
linotte mélodieuse © Gertjan van Noord F
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pie-grièche écorcheur © Antje SCHULTNER
fauvette passerinette © José Manuel Arme
Huppe fasciée © Frank Vassen
alouette lulu © Frank Vassen Flickr
Aven Armand © Fred Bigio Flickr
sabot de Vénus © Björn S Flickr
© Dunk via Flickr
Aven Armand © Pedropicco Flickr
JOUR 6 : Au cœur des Gorges du Tarn, Hameaux semi-troglodytiques d’Eglazine et de St Marcelin 

Ce superbe itinéraire au dénivelé modéré et progressif, mérite à lui seul une journée entière. Nous partons du village de Liaucous, situé à seulement 10 mn de voiture, le long d’un chemin qui traverse d’anciennes cultures en terrasses. En quelques enjambées, le décor est planté : nous passons au pied de somptueuses falaises sculptées en un bestiaire de totems et forteresses dolomitiques, et dominons la rivière Tarn qui coule 300 m plus bas. Les Craves à bec rouge virevoltent et poussent leurs cris nasillards. Le Vautour percnoptère, revenu spontanément dans la région suite à la réintroduction du Vautour fauve, nous fera peut-être l’honneur d’une apparition blanche et noire ! Des bois de Hêtre et Buis nous procurent une ombre rafraîchissante et des observations de passereaux en pleine reproduction. Nous traversons successivement deux hameaux accolés à des falaises géantes, Eglazine et Saint Marcellin. C’est l’apothéose de l’architecture caussenarde mariant admirablement bien l’habitat à la pierre : avec des voûtes en encorbellement, des toits de lauzes, des cheminées typiques. Nous y trouvons même des chapelles, un fortin, des fours à pain, des caves humides… La source des Paillasses offre une eau claire dans un décor paradisiaque.

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Crave bec rouge © Imran Shah Fickr
Vautours percnoptère et moine © Jean REVOLAT
JOUR 7 : Départ après le petit-déjeuner 

Acheminement en gare SNCF de Millau avant midi.

Le séjour est limité à 8 personnes. Il démarre à partir de 5 personnes.

Le tarif inclut :
  • l'hébergement tel que mentionné ci-dessus

  • les repas

  • les déplacements en minibus durant tout le séjour

  • l'encadrement par un accompagnateur en montagne possédant le brevet d'état

 

Le tarif n'inclut pas :

  • l'A/R jusque sur le lieu de rendez-vous (Millau)

  • les boissons en extra

  • l'assurance voyage multirisque

  • tout ce qui n'est pas indiqué dans la rubrique "le tarif inclut"

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