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Briançonnais

© Olivier GARNIER

Grandeur alpine entre Queyras et Ecrins :

le BRIANÇONNAIS

Niché au croisement de vallées préservées, le Briançonnais est l'endroit idéal pour concilier découverte naturaliste alpine et superbes randonnées faciles et modulables. Briançon, si près de la frontière avec l’Italie, est l'une des plus hautes villes d'Europe (1290m). Son climat frais en été est très appréciable ! Dans ce décor immense aux vallées magnifiques et aux sommets spectaculaires, les milieux à explorer sont d’une grande diversité. En juillet la flore est à son maximum et dresse une palette de couleurs chatoyantes pour le régal des sens. Les papillons en profitent, ils sont légion et nous les identifions tout comme les oiseaux et les mammifères rencontrés au cours de nos balades. Nous sommes tour à tour dans l’univers de la Niverole alpine ou du Chocard à bec jaune, du Lagopède alpin et du Tichodrome échelette, du Cincle plongeur et du Circaète Jean-le-Blanc… Les Marmottes sont nombreuses et l’Aigle royal en profite, les Chamois et les Bouquetins errent dans cette immensité alpine. Ce séjour est particulièrement favorable à la contemplation des paysages et des espèces en tous genres, animales ou végétales, c’est un séjour généraliste par excellence !

1280€

7 jours
6 nuits
du 09 au 15 juin 2024
GARANTI !
reste 3 places/8 (5 inscrits)
Le PROGRAMME en bref :
Séjour en étoile, retour au gîte tous les soirs.

Jour 1: Accueil des participants / Jour 2: Réserve biologique du Bois des Ayes

Jour 3: Fonts de Cervières - Massif du Chenaillet / Jour 4: Col du Lautaret - Col du Galibier

Jour 5: Col de Granon - Col des Cibières - Massif de la Gardiole

Jour 6: Haute vallée de la Clarée / Jour 7: Départ après le petit-déjeuner

Programme détaillé

Massif des Ecrins © Kitty TERWOLBECK via Flickr.com
Briançon © Pietro Bertera Flickr
Briançon © Raffaele Sergi
JOUR 1, dimanche : accueil des participants 

Accueil des participants par votre guide naturaliste à la gare SNCF de Briançon ou bien directement à l'hébergement, dès 18h. Apéro de bienvenue, présentation du séjour.

JOUR 2, lundi : Réserve biologique du Bois des Ayes 

Nous partons à la découverte de la vallée et du Bois des Ayes qui est en partie constitué de pins cembro. C’est le territoire privilégié du Cassenoix moucheté, ce corvidé mystérieux, ainsi que de la Chevêchette d'Europe. Cette minuscule Chouette, surtout diurne, mais difficile à observer est prédatrice de petits passereaux telles que les Mésanges. Nos pas sont guidés par les chants et cris des passereaux inféodés à la forêt de montagne : Pic noir, Bec-croisé des sapins, Venturon montagnard, Mésange boréale, Grimpereau des bois… L’Aigle royal, qui ne niche pas loin, rase les crêtes ou prend une ascendance thermique. Grâce aux Marmottes en particulier, ce mythe des montagnes trouve facilement des proies pour élever ses jeunes. Au loin, les torrents de montagne qui dévalent les pentes créent une ambiance sonore cristalline des plus agréables. Nous effectuons un magnifique circuit sans aucune difficulté, ponctué d’un arrêt pique-nique près d’une source généreuse. D’innombrables criquets stridulent et sautent sous nos pas : quelle profusion de nourriture pour les insectivores !

Site du Bois des Ayes 2.JPG
© Olivier Garnier
© Olivier Garnier
PB Pic noir R Balestra
Lac des Sarailles Dimitri Marguerat
JOUR 3, mardi : Fonts de Cervières - Massif du Chenaillet      

A partir du verrou glaciaire qui marque l'entrée de la vallée des Fonts, nous découvrons les prairies autour du lac des Sarailles et du Lac Noir, au pied du massif du Chenaillet. Devant nous se déroulent des tapis de fleurs multicolores constellés d’Œillet des chartreux d’un beau rose foncé, de Scutellaires violettes et blanches, de Rhinanthes, d’Orchidées,… Grives, Traquet motteux, Monticole de roche, Linotte mélodieuse, Venturon montagnard et de nombreuses Marmottes s’agitent dans les alpages au-dessus de la plaine du Bourget. Les Chamois sont fréquemment observés en face, dans le massif du Lasseron. Nous tentons notre chance avec la Perdrix bartavelle, ce galliforme de montagne que Pagnol situait dans les collines marseillaises (il la confondait probablement avec la Perdrix rouge…). Elle s’active dans les pentes caillouteuses d’altitude à la recherche de graines et insectes.

Gentiane jaune Dimitri Margerat
Grande sauterelle verte Dimitri Maguerat
Renouée bistorte Dimitri Marguerat
Mélitée Dimitri Marguerat
Monticole de roche © Imran Shah Flickr
Monticole de roche © Imran Shah Flickr
Leptures Dimitri Marguerat
Graphosomes Dimitri Marguerat
Cryptocephale et Cuivré de la Verge d'or Dimitri Marguerat
tichodrome échelette © Imran Shah Flickr
Traquet motteux © Imran Shah Flickr
JOUR 4, mercredi : col du Lautaret - col de Galibier    

Longeant d’abord un vif torrent nommé Guisane, au-delà des stations de Serre-Chevalier, puis sinuant entre hameaux, forêts et prairies, la route rejoint le Col du Lautaret (2058 m). Passé ce col en direction de Grenoble, le début du sentier dit « des Crevasses » et sa mégaphorbiaie accueille de nombreuses espèces de passereaux : nous y trouvons en particulier la Rousserolle verderolle qui lance un chant complexe et intriguant !  Le Merle à plastron est facile à voir. En face de nous sont accrochés les impressionnants glaciers de la Meije, fissurés, entaillés de crevasses. En milieu d’après-midi nous irons un peu plus haut encore, en véhicule, au col du Galibier (2642m), où planent parfois les grands rapaces du secteur : Aigle royal, Vautour fauve et Gypaète barbu... Si le ciel est clair, nous pourrons y apercevoir le Mont Blanc. Des Niveroles alpines, ces fringilles d’altitude, forment des bandes familiales et explorent les pentes. Du côté des mammifères, nous espérons les Chamois en rive droite (Parc National des Écrins, massif du Combeynot), et les Bouquetins en rive gauche (Roche Albert - Aiguillette du Lauzet).

Flickr © Kitty TERWOLBECK bouquetin Char
citcaète Jean-le-blanc © Mike Prince
chamois © vil.sandi Flickr
La Meije Dimitri Marguerat
aigle royal © Imran Shah Flickr
Sentier des Crevasses © Dimitri Marguerat
merle à plastron © Paco Gomez Flickr
© Olivier Garnier
Depuis la Gardiole Dimitri Marguerat
JOUR 5, jeudi : Col de Granon - Col des Cibières - Massif de la Gardiole          

Nous marchons sur l'épine dorsale entre la vallée de la Guisane et la vallée de la Clarée. Les Vautours fauves cerclent très souvent autour du Grand Aréa. Nous cherchons attentivement le Lagopède alpin, cette « relique glaciaire », jusqu’à la pointe de la Gardiole (2753 m) et ses alentours. L’Accenteur alpin, les Chocards et les Craves sont ici chez eux. Ce modeste sommet offre également une superbe vue circulaire sur les alpages. Dans les éboulis, vit la frénétique Hermine blanche, que nous tenterons de voir tout au long du séjour. Redescendus au Col de Granon, nous apprenons à faire la différence entre les chants du Bruant ortolan et du Bruant jaune. La Pie-grièche écorcheur y vit aussi. Le Circaète Jean-le-Blanc explore les pentes en vol stationnaire à la recherche de ses proies.

Chlorophorus Dimitri Marguerat
marmotte © Simon
Crave à bec rouge © Jean-Jacques Boujot
Chocard à bec jaune © Imran Shah Flickr
Chocard à bec jaune © Imran Shah Flickr
accenteur alpin © Imran Shah Flickr
pie-grièche écorcheur © Mick Sway Flickr
bruant ortolan © Mick Sway
Criquet popeye Dimitri Marguerat
bruant jaune © Asa Berndtsson Flickr
JOUR 6, vendredi : Haute vallée de la Clarée 

La vallée de la Clarée a fait parler d’elle dans les années 70 lorsqu’Emilie Carles, montée au créneau pour la sauver d'un projet destructeur, une voie rapide, a publié son best-seller "Une soupe aux herbes sauvages", magnifique document romancé sur la vie dans ces vallées. Du lac de la Clarée à Val-des-prés, c'est une véritable mozaïque de forêts de mélèzes et d'alpages avec toutes les espèces associées : Tarier des prés, Bec-croisé des sapins, Venturon montagnard, Gypaète barbu, Marmotte, Cerf élaphe, Chevreuil... La haute vallée qui forme un cul-de-sac au-dessus de Névache est fermée en hiver et en accès limité en été. Entre le massif des Cerces et le Mont-Thabor, de nombreux lacs agrémentent ses pentes.

lac de la Claree © Yves Zabrdi
Hermine © Steve Child Flickr
Flickr © Sandra Venturon montagnard
Bec-croisé des sapin © Imran Shah
JOUR 7, samedi : Départ après le petit-déjeuner            

Nous acheminons à la gare de Briançon ceux qui sont arrivés en train.

Tarier des prés © Mick Sway
Hirondelle de rocher © Dimitri Marguerat

ACCOMPAGNATEUR

Olivier GARNIER

HÉBERGEMENT - REPAS

Demi-pension en gîte, base chambre double, avec petit-déjeuner, pique-nique et repas du soir concoctés par notre ami cuisinier Luc MEDRINAL.

DIFFICULTÉS TECHNIQUES & PHYSIQUES

Ce séjour, accessible à la majorité, ne nécessite pas d’avoir une grande expérience de la marche « sportive ». Les randonnées sont faciles et ne présentent aucune difficulté technique.

Nous effectuons de 200 à 500 m de dénivelé positif quotidien, sur des sentiers ou des pelouses rases.

Le séjour est limité à 8 personnes. Il démarre à partir de 5 personnes.

Le tarif inclut :
  • l'hébergement tel que mentionné ci-dessus

  • les repas

  • les déplacements en minibus durant le séjour

  • l'encadrement par un accompagnateur en montagne possédant le brevet d'état

 

Le tarif n'inclut pas :

  • l'A/R jusque sur le lieu de rendez-vous (Briançon)

  • les boissons en extra

  • l'assurance voyage multirisque

  • tout ce qui n'est pas indiqué dans la rubrique "le tarif inclut"

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